19 พัน views, 51 likes, 2 loves, 0 comments, 9 shares, Facebook Watch Videos from Assirem: Tout l'univers obéit l'amour ;- aimez aimez , tout le reste
Aimez aimez ; tout le reste n’est rien. Sans cet Amour, tant d’objets ravissants, Lambris dorés, bois, jardins, et fontaines, N’ont point d’appas qui ne soient languissants, Et leurs plaisirs sont moins doux que ses peines. Des jeunes cœurs c’est le suprême bien Aimez, aimez ; tout le reste n’est rien. [] La Fontaine, Les Amours de Psyché et de Cupidon (166 ) 1 11 Jean de
Siles câlins, les baisers, les caresses, les regards et le sexe ont disparu de la vie de couple depuis longtemps, c’est qu’il/elle ne vous aime plus. La passion n’est pas éternelle, certes, mais une fois la phase passionnelle dépassée, les marques d’affection demeurent malgré tout. Elles seront plus douces, certes, mais elles
Naimez pas le monde ni rien de ce qui fait partie de ce monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour pour le Père n’est pas en lui. En effet, tout ce qui fait partie du monde : les mauvais désirs qui animent l’homme livré à lui-même, la soif de posséder ce qui attire les regards, et l’orgueil qu’inspirent les biens matériels, tout cela ne vient pas du Père, mais du monde.
Maisaujourd’hui, à la lumière de nombreux e-mails que j’ai reçu depuis des mois de mes lecteurs qui sont aux prises avec des moments difficiles. Je veux vous faire part des 7 actions clés qui m’ont permis de rester fort et positif quand tout allait mal. 1. Acceptez pleinement la réalité de votre situation.
Le 1er site d’information sur l’actualité. Retrouvez ici une info de la thématique Sexo du 21 mai 2014 sur le sujet Aimez la vie, ne regrettez rien et protégez-vous
Unlapin n'a rien à faire en cage, encore moins sur un sol de ce type. Un lapin est fait pour bondir, courir, s'étendre, creuser Déjà rien que ça, c'est de la maltraitance. Donc venir expliquer avec tout le reste en plus que vous aimez vos
Tout l'univers obéit à l'amour ; Aimez, aimez, tout le reste n'est rien ." Jean de La Fontaine 22 Avril 2016, Rédigé par Pat Publié dans #citations, #Love, #bonheur. Partager cet article.
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À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.» Comme je le disais plus haut, il n’y a rien d’extraordinaire à aimer les gens. Autrement dit, il n’y a pas que le christianisme qui fasse la promotion de l’amour. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les publicains n’agissent-ils pas de même?» Mat 546 Ici, Jésus confirme l’idée que l’amour est une valeur universelle partagée par l’ensemble de la de la normalitéCe que Jésus présente comme concept d’amour est d’un tout autre ordre. Il est normal d’aimer ceux qui peuvent aisément nous le rendre. Même les truands agissent de cette façon entre eux. Mais de quel amour Jésus nous parle-t-il ici? Le verset 34 du chapitre 13 de l’Évangile de Jean répond à cette question comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.» Voilà donc la distinction, l’expression de l’amour est à la mesure de l’amour de Christ pour le genre humain. Ainsi, on ne reconnaît pas un chrétien simplement parce qu’il aime les gens, mais bien parce qu’il les aime à la façon de Christ, lequel a aimé ses ennemis. Cela nous amène donc à une autre question comment peut-on aimer de cette manière?DélivranceRien en nous ne peut nous amener à aimer ainsi, à moins d’être délivrés de nous-mêmes. Tout repose sur l’opinion que nous entretenons à notre sujet. Ceux qui cherchent désespérément l’amour ne seront jamais aptes à aimer les autres comme Christ aime l’homme. De la même manière, toute personne qui poursuit ses propres intérêts dans ses relations ne sera pas capables d’aimer les gens comme le Seigneur nous aime. Voyez-vous, le problème se situe au niveau de l’importance que nous nous attribuons. Nous avons donc besoin d’être affranchis de notre inlassable recherche du bonheur pour nous-mêmes au profit du bonheur des autres. Ceux qui l’ont expérimenté savent qu’on y trouve le vrai 2022-24Et maintenant voici, lié par l’Esprit, je vais à Jérusalem, ne sachant pas ce qui m’y arrivera; seulement, de ville en ville, l’Esprit-Saint m’avertit que des liens et des tribulations m’attendent. Mais je ne fais pas pour moi-même aucun cas de ma vie comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu.»Paul est l’exemple par excellence de ce qu’est un croyant délivré de lui-même. C’est la raison pour laquelle il a pu aimer les gens de sa Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle, Saguenay.
Home/citation/Tout l’univers obéit à l’Amour; – Aimez, aimez, tout le reste n’est rien. La Fontaine Jean de Tout l’univers obéit à l’Amour; – Aimez, aimez, tout le reste n’est de Jean de La FontaineJean de La Fontaine Autres citations
Alfred de MUSSET Ecrivain français 1810-1857 ____________________________ L'incertitude est de tous les tourments le plus difficile à supporter. La Confession d'un enfant du siècle, 1836 __________________ Sais-tu où vont les larmes des peuples, quand le vent les emporte ? Lorenzaccio, 1834 __________________ On dit que ma gourme me rentre, Que je n'ai plus rien dans le ventre, Que je suis vide à faire peur ; Je crois, si j'en valais la peine, Qu'on m'enverrait à Sainte-Hélène, Avec un cancer dans le cœur. A Julie, mars 1832, Premières poésies __________________ L'homme est ici-bas pour se servir de ses sens ; il a plus ou moins de morceaux d'un métal jaune ou blanc, avec quoi il a droit à plus ou moins d'estime. La Confession d'un enfant du siècle, 1836 __________________ Si tu viens à Paris aux vacances, tu m'écriras. Fussé-je à tous les Diables, il faudra que je revienne ; je ne sais trop pourquoi j'ai dans la tête que je mourrai sans t'avoir revue. Lettre n°5 - Deuxième série, de Lui à Elle, Classification Décori, Alfred de Musset à George Sand, 1834 - Paris __________________ Si tu veux être aimé, respecte ton amour. La Nuit d’octobre, 1837, Poésies nouvelles __________________ Ecris-moi pour me dire que tu n'es pas trop triste, et que tu m'aimes. Je te baise le cœur. Lettres d’amour à Aimée d’Alton, 1838, octobre, samedi soir _________________ Je te bannis de ma mémoire, Reste d'un amour insensé, Mystérieuse et sombre histoire Qui dormira dans le passé ! La Nuit d’octobre, 1837, Poésies nouvelles __________________ Je t'aime, je t'épouse ; il n'y a de vrai au monde que de déraisonner d'amour. Il ne faut jurer de rien, 1836, Théâtre __________________ Ce qu’on fait maintenant, on le dit ; et la cause En est bien excusable on fait si peu de chose ! Mais, si peu qu’il ait fait, chacun trouve à son gré De le voir par écrit dûment enregistré. Une bonne fortune, 1834, Poésies nouvelles __________________ ll est certain qu'il est dangereux de s'habituer à ne plus se voir, et j'y courrai autant de risque que vous. Lettres d’amour à Aimée d’Alton, 1838, février __________________ Malheur à celui qui, au milieu de la jeunesse, s'abandonne à un amour sans espoir ! Les Caprices de Marianne, 1833, Théâtre __________________ Manger, boire et dormir, c'est vivre. La Confession d'un enfant du siècle, 1836 __________________ ll n'y a pas d'autres moyens de vivre que de me serrer contre toi. Lettres d’amour à Aimée d’Alton, 1837, septembre __________________ Apprends-moi à ne pas mourir d'impatience en t'attendant, et de bonheur en te voyant. Lettres d’amour à Aimée d’Alton, 1837, 13 avril __________________ - Si le curé de votre paroisse soufflait sur un verre d'eau et vous disait que c'est un verre de vin, le boiriez-vous comme tel ? - Non. - Si le curé de votre paroisse soufflait sur vous et me disait que vous m'aimerez toute votre vie, aurais-je raison de le croire ? - Oui et non. - Que me conseilleriez-vous de faire le jour où je verrais que vous ne m'aimez plus ? - De prendre un amant. - Que ferai-je ensuite le jour où mon amant ne m'aimera plus ? - Tu en prendras un autre. - Combien de temps cela durera-t-il ? - Jusqu'à ce que tes cheveux soient gris, et alors les miens seront blancs. On ne badine pas avec l’amour, 1834, Théâtre __________________ Je t'aime. Dès que ma nouvelle sera finie, je vous défie en champs clos, ma belle. Lettres d’amour à Aimée d’Alton, 1838, septembre __________________ En attendant que je devienne amoureux de toi, tu peux enregistrer mon opinion sur ton compte. — Tu es le meilleur cœur, la plus mauvaise tête, la plus belle fille, et la plus divine amie que je connaisse. Lettres d’amour à Aimée d’Alton, 1838, 3 mai __________________ Quand vous reverrai-je ? Quand reviendrez-vous ? Y serai-je encore ? Lettres d’amour à Aimée d’Alton, 1837, mars __________________ Si un atome de moi vivait encore, il serait déjà allé vers vous. Lettre d'Alfred de Musset à Caroline Jaubert, Souvenirs de Madame C. Jaubert, Lettres et correspondances __________________ Laissez battre votre cœur, laissez-vous aimer ; laissez faire le Destin, il y a de beaux jours ici-bas ; ce bonheur que vous niez, il est en vous, dans vos yeux, sur vos lèvres, dans votre sein — respectez votre trésor. Lettres d’amour à Aimée d’Alton, 1837, 31 mars __________________ Je t'aime. Encore un peu de patience ; nous finirons par nous en tirer. Lettres d’amour à Aimée d’Alton, 1838, août, jeudi __________________ Regardant sous tes pieds cette mer orageuse, Tu te disais tout bas " Ma perle est là dedans. " Namouna, Chant II, LII __________________ Que voulez-vous ! dès que je m'endors, sa tête est là sur l'oreiller. La Confession d'un enfant du siècle, 1836 __________________ Elle était pour ainsi dire dans le sang de mes veines ; je la maudissais, mais j'en rêvais. La Confession d'un enfant du siècle, 1836 __________________ Je n'avais vécu que par cette femme ; douter d'elle, c'était douter de tout ; la maudire, tout renier ; la perdre, tout détruire. La Confession d'un enfant du siècle, 1836 __________________ Tu parcourais Madrid, Paris, Naple et Florence ; [sic] Grand seigneur aux palais, voleur aux carrefours ; Ne comptant ni l'argent, ni les nuits, ni les jours. Namouna, Chant II, LI __________________ 1La lâcheté nous bride, et les sots vont disant Que, sous ce vieux soleil, tout est fait à présent. Une soirée perdue, 1840, Poésies nouvelles __________________ Elle s'en fut au port, et s'assit en silence, Tenant son petit sac, et n'osant murmurer. Mais quand elle sentit sur cette mer immense Le vaisseau s'émouvoir et les vents soupirer, Le cœur lui défaillit, et perdant l'espérance, Elle baissa son voile et se prit à pleurer. Namouna, Chant III, IX __________________ Ma main à qui m'appelle, à qui m'aime ma vie. Le Fils du Titien, 1838, Nouvelle __________________ Vous aviez là une belle nuit ; et vous la regretterez, soyez-en sûr, car elle ne reviendra plus. Une femme pardonne tout, excepté qu'on ne veuille pas d'elle. La Confession d'un enfant du siècle, 1836 __________________ Je t’aime, je t’aime, je t’aime et je vais t’aimer. Lettres d’amour à Aimée d’Alton, juin 1837 __________________ Demain je serai à lui. Sera-t-il à moi ? Emmeline, 1837, Nouvelle __________________ N’as-tu rien dans le cœur de m’avoir pris le mien ? Namouna, Chant III, VIII, décembre 1832 __________________ Pour aller jusqu’aux cieux il vous fallait des ailes ; Vous aviez le désir, la foi vous a manqué. L’Espoir en Dieu, février 1838 __________________ Comme elle est belle au soir, aux rayons de la lune, Peignant sur son cou blanc sa chevelure brune ! Sous la tresse d’ébène, on dirait, à la voir, Une jeune guerrière avec un casque noir ! Don Paez, IV, 1830, Premières poésies __________________ Les bosquets sont déserts ; la chaleur est extrême ; Les vents sont à l’amour ; l’horizon est en feu ; Toute femme, ce soir, doit désirer qu’on l’aime. Une bonne fortune, XXIV, 1834, Poésies nouvelles __________________ [...] la perte d'un être tel que vous est à jamais irréparable. Sans doute, je guérirai en apparence et il est presque certain que dans quelques temps je reprendrai une existence habituelle ; mais ma raison même me dira toujours que vous eussiez fait mon bonheur. Emmeline, 1837, Nouvelle __________________ Nous ne serons donc heureux ni l'un ni l'autre, et nous ferons au monde un sacrifice que rien ne pourra compenser. Emmeline, 1837, Nouvelle __________________ Elle se dit qu'à tout prix elle voulait changer son existence. Elle fit cent projets de voyage et aucun pays ne lui plaisait. Qu'irait-elle chercher ? L'inutilité de ses désirs, l'incertitude qui l'accablaient l'effrayèrent. ; […]. Emmeline, 1837, Nouvelle __________________ Quoi qu'on dise, l'amour c'est l'espérance. Emmeline, 1837, Nouvelle __________________ Le plus malheureux est celui qui reste ; il faut donc que ce soit vous qui partiez. Emmeline, 1837, Nouvelle, Emmeline à Gilbert __________________ Va fleurir au soleil, ô ma belle chérie. A George Sand VI, 1835, Poésies posthumes __________________ Dès qu'elle l'eut regardé, elle comprit ce qu'il avait souffert ; et il la vit si pâle et si changée, qu'il se repentit de n'être pas revenu plus tôt. Emmeline, 1837, Nouvelle __________________ Arrêterai-je l'heure et le temps, en forçant cette petite horloge à se taire ? Emmeline, 1837, Nouvelle __________________ J'étais sûre que l'impossible m'arrêterait ; mais je n'ai pas pu résister à ce qui était possible. Emmeline, 1837, Nouvelle __________________ […] l’espérance est semblable à la fanfare guerrière elle mène au combat et divinise le danger. Tout est si beau, si facile, tant qu’elle retentit au fond du cœur ! mais, le jour où sa voix expire, le soldat s’arrête et brise son épée. André Del Sarto, 1833, Théâtre __________________ Je vous sens dans mes bras plier comme un roseau. Emmeline, 1837, Nouvelle __________________ Il faut voir, dans nos grands combats, Ce corps si souple et si fragile, Ainsi qu'une couleuvre agile, Fuir et glisser entre mes bras ! Madrid, 1830, Premières poésies __________________ Calmons-nous, il y a de quoi mourir. Emmeline, 1837, Nouvelle __________________ La nuit, quand de si loin le monde nous sépare, Quand je rentre chez moi pour tirer mes verrous, De mille souvenirs en jaloux je m'empare. A Ninon, 1835, Poésies nouvelles __________________ Adieu ! je crois qu'en cette vie Je ne te reverrai jamais. Adieu, janvier 1840, Poésies nouvelles __________________ Dieu passe, il t'appelle et m'oublie ; En te perdant je sens que je t'aimais. Adieu, janvier 1840, Poésies nouvelles __________________ Emmeline avait mis cinq ans à s'apercevoir que son premier choix ne pouvait la rendre heureuse ; elle en avait souffert pendant un an ; elle avait lutté six mois contre une passion naissante, deux mois contre un amour avoué ; elle avait enfin succombé, et son bonheur dura quinze jours. Emmeline, 1837, Nouvelle Première nouvelle publiée par Musset, saluée par Balzac qui évoqua un chef d’œuvre de la nouvelle moderne »… Intégrale Flammarion __________________ Va chercher d'autres lieux, toi qui fus ma patrie. A George Sand VI, 1835, Poésies posthumes __________________ Laisse mon souvenir te suivre loin de France ; Qu'il parte sur ton cœur, pauvre bouquet fané. A George Sand VI, 1835, Poésies posthumes __________________ Le bonheur m’a prêté plus d’un lien fragile ; Mais c’est l’adversité qui m’a fait un ami. A mon ami Alfred T., 1832, Premières poésies, 1829-1835 __________________ Et, que demain je meure ou que demain je vive, Pendant que mon coeur bat, t'en donner la moitié. A mon ami Alfred T., 1832, Premières poésies, 1829-1835 __________________ Mais c’est le vent du nord, c’est le vent des naufrages Qui jette sur la rive une perle au pêcheur. A mon ami Alfred T., 1832, Premières poésies, 1829-1835 __________________ Tu portes dans ta tête et dans ton coeur deux mondes, Quand le soir, près de moi, tu vas triste et courbé. A Ulric G., Premières poésies, 1829-1835, - Lire le poème - Ulric Guttinguer - Sur la route de Paris à Honfleur… Vers le chalet suisse d’Ulric… __________________ Comme un plongeur dans une mer profonde, Je me perdais dans tant d’oubli. De tous côtés j’y retournais la sonde, Et je pleurais, seul, loin des yeux du monde, Mon pauvre amour enseveli. La Nuit de décembre, 1835 __________________ Qui donc es-tu, toi que dans cette vie Je vois toujours sur mon chemin ? La Nuit de décembre, 1835 __________________ Où tu vas, j’y serai toujours, Jusques au dernier de tes jours, Où j’irai m’asseoir sur ta pierre. La Nuit de décembre, 1835 __________________ Qui donc es-tu ? – Tu n’es pas mon bon ange, Jamais tu ne viens m’avertir. La Nuit de décembre, 1835 __________________ Nous écoutions la nuit ; la croisée entr'ouverte Laissait venir à nous les parfums du printemps ; Les vents étaient muets, la plaine était déserte… Lucie, 1835 __________________ On surprend un regard, une larme qui coule ; Le reste est un mystère ignoré de la foule, Comme celui des flots, de la nuit et des bois ! Lucie, 1835 __________________ Adieu ! ta blanche main sur le clavier d'ivoire, Durant les nuits d'été, ne voltigera plus… Lucie, 1835 __________________ Pauvre enfant ? Tu pleurais ; sur ta bouche adorée Tu laissas tristement mes lèvres se poser, Et ce fut ta douleur qui reçut mon baiser. Lucie, 1835 __________________ Son cœur est un logis qui n'a pas d'escalier. Namouna, Chant premier, XXVI, décembre 1832 __________________ Le vent de ma faveur est capricieux comme une marée montante. Comédies et proverbes, 1849 __________________ Puisque c'est ainsi que va le monde, eh bien ! nous le prendrons comme il est. Les deux maîtresses, 1837 __________________ L'enfant marche joyeux, sans songer au chemin ; Il le croit infini, n'en voyant pas la fin. Tout à coup il rencontre une source limpide, Il s'arrête, il se penche, il y voit un vieillard. Les Voeux stériles, in Premières Poésies, 1828-1835 __________________ De toutes les soeurs de l'amour, l'une des plus belles est la pitié. La Confession d'un enfant du siècle, 1836 __________________ L'amitié, camarade, est semblable à la coupe Qui passe, au coin du feu, de la main à la main. L'un y boit son bonheur, et l'autre sa misère ; Le ciel a mis l'oubli pour tous au fond du verre. La Coupe et les Lèvres, 1830 __________________ Ceux qui parlent beaucoup savent prouver très peu. A quoi rêvent les jeunes filles, in Premières Poésies, 1828-1835 __________________ Qu'y a-t-il de plus léger qu'une plume ? La poussière. Et de plus léger que la poussière ? Le vent. Et de plus léger que le vent ? La femme. Et de plus léger que la femme ? Rien. La quenouille de Barberine, 1835 __________________ Aujourd'hui est à nous, mais demain est à Dieu. Les marrons du feu, in Les Contes d'Espagne et d'Italie, 1830 __________________ L'homme sans patience est la lampe sans huile, Et l'orgueil en colère est mauvais conseiller. La Coupe et les Lèvres, 1830 __________________ Son cœur est un logis qui n'a pas d'escalier. Namouna, Chant premier, XXVI, décembre 1832 __________________ Le vent de ma faveur est capricieux comme une marée montante. Comédies et proverbes, 1849 __________________ Puisque c'est ainsi que va le monde, eh bien ! nous le prendrons comme il est. Les deux maîtresses, 1837 __________________ L'enfant marche joyeux, sans songer au chemin ; Il le croit infini, n'en voyant pas la fin. Tout à coup il rencontre une source limpide, Il s'arrête, il se penche, il y voit un vieillard. Les Voeux stériles, in Premières Poésies, 1828-1835 __________________ De toutes les soeurs de l'amour, l'une des plus belles est la pitié. La Confession d'un enfant du siècle, 1836 __________________ L'amitié, camarade, est semblable à la coupe Qui passe, au coin du feu, de la main à la main. L'un y boit son bonheur, et l'autre sa misère ; Le ciel a mis l'oubli pour tous au fond du verre. La Coupe et les Lèvres, 1830 __________________ Ceux qui parlent beaucoup savent prouver très peu. A quoi rêvent les jeunes filles, in Premières Poésies, 1828-1835 __________________ Qu'y a-t-il de plus léger qu'une plume ? La poussière. Et de plus léger que la poussière ? Le vent. Et de plus léger que le vent ? La femme. Et de plus léger que la femme ? Rien. La quenouille de Barberine, 1835 __________________ Aujourd'hui est à nous, mais demain est à Dieu. Les marrons du feu, in Les Contes d'Espagne et d'Italie, 1830 __________________ L'homme sans patience est la lampe sans huile, Et l'orgueil en colère est mauvais conseiller. La Coupe et les Lèvres, 1830 __________________ Un mot de toi pourra toujours décider de ma vie. Lettre n°4 - Deuxième série, de Lui à Elle, Classification Décori, Alfred de Musset à George Sand, 1834 - 19 avril - Portant le timbre de Paris du 21 avril __________________ Tout m'ennuie. M'aimes-tu encore ? Il n'y a que toi qui aies du cœur. Pas de lettre. Oui ou non. Billet d'Alfred de Musset à Aimée d'Alton, 14 janvier 1842 __________________ Je crois qu'une sottise est au bout de ma plume. Namouna, Chant premier, LXIX, décembre 1832 __________________ Tant qu'un grain d'amitié reste dans la balance, Le souvenir souffrant s'attache à l'espérance. Namouna, Chant premier, XL, décembre 1832 __________________ Tout ce qui était n'est plus. Tout ce qui sera n'est pas encore. Ne cherchez pas ailleurs le secret de nos maux. La Confession d'un Enfant du siècle, 1836 __________________ Qu'as-tu fait de ta vie et de ta liberté ? Crois-tu donc qu'on oublie autant qu'on le souhaite ? Crois-tu qu'en te cherchant tu te retrouveras ? [La Muse] La Nuit d'août, 1836 Voir Musset & La Muse - Statue au Parc-Monceau - Paris __________________ Le cœur a beau mentir, la blessure est au fond. [La Muse] La Nuit d'août, 1836 __________________ Hélas ! par tous pays, toujours la même vie Convoiter, regretter, prendre et tendre la main ; Toujours mêmes acteurs et même comédie, Et, quoi qu'ait inventé l'humaine hypocrisie Rien de vrai là-dessous que le squelette humain. [La Muse] La Nuit d'août, 1836 Voir Musset & La Muse - Statue au Parc-Monceau - Paris __________________ [...] et n'oublie pas ceci c'est que souvent l'amour meurt parce qu'on ne fait pas, pour le conserver, tout ce qu'on avait fait pour l'inspirer. Voyage où il vous plaira, Alfred de Musset - Stahl, 1843 __________________ Le monde est si grand, qu'il est dur d'y être seul. Voyage où il vous plaira, Alfred de Musset - Stahl, 1843 __________________ Si vous ne m'aimez pas, que faites-vous ici ? La Confession d'un Enfant du siècle, 1836 __________________ Mon courage lui faisait pitié. La Confession d'un Enfant du siècle, 1836 __________________ L'espérance est restée en route, et le bonheur a manqué de parole. La Confession d'un Enfant du siècle, 1836 __________________ Expliquez si vous pouvez. Vous ne trouverez que deux corps, un là, l'autre ici, et entre eux, quoi ? L'air, l'espace, l'immensité. La Confession d'un Enfant du siècle,1836 __________________ Tu es jeune et vivante, et tu es belle, et tu m'oublieras. Tu guériras du mal que je t'ai fait, si tu peux le pardonner. [Octave], La Confession d'un Enfant du siècle, 1836 __________________ Le temps ! et ta beauté, et ton amour, et le bonheur, où seront-ils allés ? Est-ce donc sans regret que tu me perds ainsi ? [Octave], La Confession d'un Enfant du siècle, 1836 __________________ Combien de temps pour qu'elle m'oublie si je n'existe plus demain ? combien de larmes ? aucune peut-être ! [Octave], La Confession d'un Enfant du siècle, 1836 __________________ Pendant que tes lèvres touchaient les siennes, pendant que tes bras entouraient son cou, pendant que les anges de l'éternel amour vous enlaçaient comme un seul être des liens du sang de la volupté, vous étiez plus loin l'un de l'autre que deux exilés aux deux bouts de la terre, séparés par le monde entier. Regarde-la, et surtout fais silence. La Confession d'un Enfant du siècle, 1836 __________________ Folle ! j'ai voulu souffrir en silence, vous consacrer ma résignation ; j'ai voulu vous cacher mes larmes ; Folle ! j'ai voulu traverser les mers, m'exiler de France avec vous, aller mourir, loin de tout ce qui m'a aimée sur ce cœur qui doute de moi. Folle ! j'ai cru que la vérité avait un regard, un accent, qu'on la devinait, qu'on la respectait ! [Brigitte], La Confession d'un Enfant du siècle, 1836 __________________ On dit qu'il n'y a rien de si rapide qu'un sentiment d'antipathie ! Mais je crois qu'on devine plus vite encore qu'on se comprend et qu'on va s'aimer. La Confession d'un Enfant du siècle, 1836 __________________ Pour la première fois de ma vie, j'étais heureux ; Dieu bénissait mes armes, et la douleur m'apprenait la vertu. La Confession d'un Enfant du siècle, 1836 __________________ Vous avez voulu voir jusqu'où allait ma patience, vous avez mis ma douleur au défi, peut-être pour avoir le droit de me chasser ; vous étiez lasse de ce triste amant qui souffrait sans se plaindre et qui buvait avec résignation le calice amer de vos dédains ! La Confession d'un Enfant du siècle, 1836 __________________ Je m'attendais à ce qu'elle m'avait dit ; ma résolution fut prise aussitôt, et je me décidai à partir. Je me relevai le cœur navré, mais ferme, et je fis le tour du jardin. Je regardai la maison, la fenêtre de sa chambre ; je tirai la grille en sortant, et, après l'avoir fermée, je posai mes lèvres sur la serrure. La Confession d'un Enfant du siècle, 1836 __________________ Que vous ai-je fait ? J'ai fléchi le genou ; je n'ai même pas dit un mot. Que vous ai-je appris ? vous le saviez déjà. J'ai été faible parce que je souffrais. La Confession d'un Enfant du siècle, 1836 __________________ Quel risque courez-vous en me donnant encore un mois ou deux du seul bonheur que j'aurai jamais ? La Confession d'un Enfant du siècle, 1836 __________________ Un mot, lui dis-je, en me levant, un mot, et rien de plus. Je sais qui vous êtes, et s'il y a pour moi quelque compassion dans votre cœur, je vous en remercie ; dites un mot ! ce moment décide de ma vie. La Confession d'un Enfant du siècle, 1836 __________________ Je n'avais pensé qu'à elle pendant mon voyage, et je perdais toute espérance de l'oublier jamais. La Confession d'un Enfant du siècle, 1836 __________________ Je la trouvais maigrie et changée. Son sourire habituel paraissait languissant sur ses lèvres décolorées. Elle me dit qu'elle avait été souffrante. La Confession d'un Enfant du siècle, 1836 __________________ Nous sentions bien qu'il y avait un tiers entre nous ; c'était l'amour que j'avais pour elle. Rien ne le trahissait dans mes actions, mais il parut bientôt sur mon visage je perdais ma gaieté, ma force, et l'apparence de santé que j'avais sur les joues. Un mois ne s'était pas encore écoulé, que je ne ressemblais plus à moi-même. La Confession d'un Enfant du siècle, 1836 __________________ Tantôt je lui peignais ma vie passée sous les couleurs les plus sombres, et lui donnais à entendre que, s'il fallait me séparer d'elle, je resterai livré à une solitude pire que la mort ; je lui disais que j'avais la société en horreur, et le récit fidèle de ma vie, que je lui avais fait lui prouvait que j'étais sincère. La Confession d'un Enfant du siècle, 1836 __________________ Tous mes rêves de bonheur, lui disais-je, toutes mes espérances, toute mon ambition sont renfermés dans ce petit coin de terre que vous habitez ; hors de l'air que vous respirez, il n'y a point de vie pour moi. La Confession d'un Enfant du siècle, 1836 __________________ Ainsi, n'ayant pas même la permission d'avouer ma peine, ma santé achevait de se détruire. La Confession d'un Enfant du siècle, 1836 __________________ Depuis deux mois que je perds le repos, la force et l'espérance, vous ai-je dit un mot de ce fatal amour qui me dévore et qui me tue, ne le savez-vous pas ? Levez la tête ; faut-il vous le dire ? Ne voyez-vous pas que je souffre et que mes nuits se passent à pleurer ? La Confession d'un Enfant du siècle, 1836 __________________ Les malheurs ont leurs symptômes comme les maladies, et il n'y a rien de si redoutable en mer qu'un petit point noir à l'horizon. La Confession d'un Enfant du siècle, 1836 __________________ Ses lèvres entr'ouvertes tombèrent sur les miennes et l'univers fut oublié. La Confession d'un Enfant du siècle, 1836 __________________ Quand une tombe vient de se fermer, et que sous la lourde pierre semblent ensevelies à jamais, avec ce que tu as aimé, toutes les joies de ta vie, c'est moi qui soulève cette pierre et qui en fais sortir celui d'où te viendra, qui que tu sois, la consolation, – mon frère, l'aimable Oubli. L'Oubli, par qui tu seras infidèle sans remords»... Voyage où il vous plaira, Alfred de Musset - Stahl, 1843 __________________ Le plus petit coin de la terre étant l'abrégé du reste, une petite pierre, si vous l'approchez de votre oeil, c'est un rocher ; – une feuille d'arbre, une forêt ; – qui voit un enfant, voit un homme. Voyage où il vous plaira, Alfred de Musset - Stahl, 1843 __________________ Les Français sont, en somme, accomodants ; ils nous firent beaucoup de saluts La politesse, nous dit l'un d'eux, qui s'était obstiné à nous servir de guide, quoique nous n'eussions aucun besoin de ses services, la politesse est une monnaie qui ne ruine personne. Voyage où il vous plaira, Alfred de Musset - Stahl, 1843 __________________ Si mon nom est écrit dans un coin de votre cœur, quelque faible, quelque décolorée qu'en soit l'empreinte, ne l'effacez pas. Lettre n°12 - Première série, de Lui à Elle, Classification Décori, Alfred de Musset à George Sand, 1833 - Paris __________________ Ecris-moi à Paris, mon amie, je t'ai laissée bien lasse, bien épuisée de ces deux mois de chagrin ; tu me l'as dit d'ailleurs, tu as bien des choses à me dire. Dis-moi surtout que tu es tranquille, que tu seras heureuse. Lettre n°3 - Deuxième série, de Lui à Elle, Classification Décori, Alfred de Musset à George Sand, 1834 - Vendredi 4 avril - Portant le timbre de Genève du 5 avril __________________ Songe qu'une lettre de toi met dix jours à venir ici, qu'il faut que je vive dix autres jours de cette lettre. Ne doute pas de mon cœur, je t'en supplie. Lettre n°6 - Deuxième série, de Lui à Elle, Classification Décori, Alfred de Musset à George Sand, 1834 - Portant le timbre de Paris du 10 mai et celui de Venise du 18 __________________ C'est toi qui as laissé descendre sur ma tête le ciel de ton amour. Lettre n°6 - Deuxième série, de Lui à Elle, Classification Décori, Alfred de Musset à George Sand, 1834 - Portant le timbre de Paris du 10 mai et celui de Venise du 18 __________________ Je meurs d'amour, d'un amour sans fin, sans nom, insensé, désespéré, perdu ! Lettre n°5 - Troisième série, de Lui à Elle, Classification Décori, Alfred de Musset à George Sand, Portant le timbre de Paris du 10 mai 1834 et celui de Venise du 18 __________________ Quelque faible et misérable qu'ait dû te sembler mon amour, j'ai entrevu un nouveau monde et cela suffit. Lettre n°6 - Deuxième série, de Lui à Elle, Classification Décori, Alfred de Musset à George Sand, Portant le timbre de Paris du 10 mai 1834 et celui de Venise du 18 __________________ Je vais aux Boulevards, au Bois, à l'Opéra, sur le quai, aux Champs-Elysées ; cela est doux et étrange, n'est-ce pas que de se promener tout jeune dans une vieille vie ? Lettre n°7 - Deuxième série, de Lui à Elle, Classification Décori, Alfred de Musset à George Sand, 1834 - Portant le timbre de Venise du 18 juin __________________ Deux êtres qui s'aiment bien sur terre font un ange dans le ciel. Voilà ce que j'ai trouvé l'autre jour dans un ouvrage nouveau. Connais-tu une parole plus belle et plus sublime ? Lettre n°7 - Deuxième série, de Lui à Elle, Classification Décori, Alfred de Musset à George Sand, 1834 - Portant le timbre de Venise du 18 juin __________________ Maintenant c'est fini ; je m'étais dit qu'il fallait revivre, qu'il fallait prendre un autre amour, oublier le tien, avoir du courage. Lettre n°5 - Troisième série, de Lui à Elle, Classification Décori, Alfred de Musset à George Sand, 1834 - 1er septembre - Baden __________________ Il serait trop cruel de venir dire à un malheureux qui meurt d'amour, qu'il a tort de mourir. Les taureaux blessés dans le cirque ont la permission d'aller se coucher dans un coin avec l'épée du matador dans l'épaule, et de finir en paix. Lettre n°5 - Troisième série, de Lui à Elle, Classification Décori, Alfred de Musset à George Sand, 1834 - 1er septembre - Baden __________________ Je ne peux pas vivre sans toi, voilà tout. Lettre n°5 - Troisième série, de Lui à Elle, Classification Décori, Alfred de Musset à George Sand, 1834 - 1er septembre - Baden __________________ Je suis perdu, vois-tu, je suis noyé, inondé d'amour ; je ne sais plus si je vis, si je mange, si je respire, si je parle ; je sais que je t'aime. Lettre n°5 - Troisième série, de Lui à Elle, Classification Décori, Alfred de Musset à George Sand, 1834 - 1er septembre - Baden __________________ Sais-tu ce que c'est que d'attendre un baiser cinq mois ! Lettre n°5 - Troisième série, de Lui à Elle, Classification Décori, Alfred de Musset à George Sand, 1834 - 1er septembre - Baden __________________ Ainsi, un mot, dis-moi ton heure. Sera-ce soir ? demain ? Quand tu voudras, quand tu auras une heure, un instant à perdre. Réponds-moi une ligne. Si c'est ce soir, tant mieux. Si c'est dans un mois, j'y serai. Ce sera quand tu n'auras rien à faire, moi, je n'ai à faire que de t'aimer. Lettre n°7 - Troisième série, de Lui à Elle, Classification Décori, Alfred de Musset à George Sand, 1834 - Lundi - Mois de septembre - Baden __________________ Tu m'as dit de partir et je suis parti ; tu m'as dit de vivre et je vis. Lettre n°2 - Deuxième série, de Lui à Elle, Classification Décori, Alfred de Musset à George Sand, 1834 - Sd __________________ Mon courage était dans tes yeux. Stances à Mademoiselle Rachel, 1839 [?] __________________ J'aime, et je sais répondre avec indifférence ; J'aime, et rien ne le dit ; j'aime, et seul je le sais ; Et mon secret m'est cher, et chère ma souffrance ; Et j'ai fait le serment d'aimer sans espérance, Mais non pas sans bonheur ; — je vous vois, c'est assez. A Ninon, 1835 [Madame Caroline Jaubert] __________________ Elle compta, pour ainsi dire, ses chances de souffrances et ses chances de bonheur, et mit hardiment sa vie pour enjeu. Emmeline,1839 __________________ Le plus malheureux des deux est celui qui reste ; il faut donc que ce soit vous qui partiez. Emmeline, 1839 __________________ Le ciel m'en est témoin, dès le premier moment, Je compris que l'aimer était peine inutile ; Et cependant mon cœur prit un amer plaisir A sentir qu'il aimait et qu'il allait souffrir ! Idylle, 1839 __________________ Depuis que dans ses yeux ma peine a pris naissance, Nul ne sait le tourment dont je suis déchiré. Elle-même l'ignore, - et ma seule espérance Est qu'elle le devine un jour, quand j'en mourrai. Idylle, 1839 __________________ Faisons ce qui te plaît. Parfois, en cette vie, Une chanson nous berce et nous aide à souffrir [...]. Idylle, 1839 __________________ Aimer est quelque chose, et le reste n'est rien. Idylle, 1839 __________________ Emmeline avait mis cinq ans à s’apercevoir que son premier choix ne pouvait la rendre heureuse ; elle en avait souffert pendant un an ; elle avait lutté six mois contre une passion naissante, deux mois contre un amour avoué ; elle avait enfin succombé, et son bonheur dura quinze jours. Emmeline, 1837 __________________ L'amour est tout et, pour le reste, il faut rire ensemble des petits efforts que le malheur fait pour nous toucher. Lettres d'Alfred de Musset à Aimée d'Alton, 13 avril 1837, Lettre VI __________________ Ah ! croyez-moi au nom du ciel, mon cher enfant du siècle, le bonheur est assez rare ici-bas, c'est un triste défaut que d'en douter, et c'est presque un crime que de le détruire. Lettres d'Alfred de Musset à Aimée d'Alton, 13 avril 1837, Lettre VI __________________ Oui, femmes, quoi qu'on puisse dire, Vous avez le fatal pouvoir De nous jeter par un sourire Dans l'ivresse ou le désespoir. A Mademoiselle ***, mars 1839, [Pauline Garcia, sœur de la Malibran] __________________ Quant je t'aimais, pour toi j'aurais donné ma vie, Mais c'est toi, de t'aimer, toi qui m'ôtas l'envie A tes pièges d'un jour on ne me prendra plus ; A Madame B***, 1828 __________________ La moitié d'un violent amour, c'est presque une amitié… Les marrons du feu, in Les Contes d'Espagne et d'Italie, 1830 __________________ Aimer est le grand point, qu'importe la maîtresse ? Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse ? La Coupe et les Lèvres, 1830 __________________ Il n'est que la jeunesse, ami, pour être heureuse, Que la belle jeunesse éclatante et rieuse [...] Il n'est que la jeunesse..., 1832 __________________ Mais le hasard peut tout, - et ce qu'on lui voit faire Nous a souvent appris que le bonheur sur terre Namouna, Chant troisième, XIV, décembre 1832 __________________ Trouver sur les lèvres d'un honnête homme ce qu'on a soi-même dans le cœur, c'est le plus grand des bonheurs qu'on puisse désirer. Lorenzaccio, 1834 __________________ Mon bonheur, tu le vois, vécut une soirée ; J'en connais cependant de plus longue durée Que je ne voudrais pas changer pour celui-ci. Une bonne fortune, Décembre 1834 __________________ A quoi sert de se quereller, quand le raccommodement est impossible ? Le plaisir des disputes, c'est de faire la paix. On ne badine pas avec l'amour, 1834 __________________ On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime. On ne badine pas avec l'amour, 1834 __________________ La bouche garde le silence Pour écouter parler le cœur. La Nuit de mai, 1835 __________________ Rien ne nous rend si grands qu'une grande douleur. La Nuit de mai, 1835 __________________ Les plus désespérés sont les chants les plus beaux Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots. La Nuit de mai, 1835 __________________ A l'âge où le cœur est riche, on n'a pas les lèvres avares. Le Chandelier, 1835 __________________ Ah ! que le cœur est un grand maître ! On n'invente rien de ce qu'il trouve, et c'est lui seul qui choisit tout. Il ne faut jurer de rien, 1836 __________________ [...] il n'y a de vrai au monde que de déraisonner d'amour. Il ne faut jurer de rien, 1836 __________________ Aimer, c'est se donner corps et âme. La Confession d'un Enfant du siècle, 1836 __________________ On dit qu'il n'y a rien de si rapide qu'un sentiment d'antipathie. La Confession d'un Enfant du siècle, 1836 __________________ Qu'est-ce donc qu'oublier, si ce n'est pas mourir ? Lettre à M. de Lamartine, 1836 __________________ Épargne-toi du moins le tourment de la haine ; A défaut du pardon, laisse venir l'oubli. La Nuit d'octobre, 1837 __________________ Il est doux de pleurer, il est doux de sourire Au souvenir des maux qu'on pourrait oublier. La Nuit d'octobre, 1837 __________________ Douces ou amères, les larmes soulagent toujours. Un Caprice, 1837 __________________ Ce n'est quelquefois qu'en perdant ceux qu'on aime qu'on sent combien on les aimait. Emmeline, 1837 __________________ L'homme est un apprenti, la douleur est son maître, Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert. La Nuit d'octobre, 1837 __________________ Si le ciel est désert, nous n'offensons personne ; Si quelqu'un nous entend, qu'il nous prenne en pitié ! L'Espoir en Dieu, Février 1838 __________________ C'est que la sagesse est un travail, et que pour être seulement raisonnable, il faut se donner beaucoup de mal, tandis que pour faire des sottises, il n'y a qu'à se laisser aller. Margot, 1838 __________________ Chasser tout souvenir et fixer sa pensée, Sur un bel axe d'or la tenir balancée, Incertaine, inquiète, immobile pourtant, Peut-être éterniser le rêve d'un instant ; [...] Impromptu, En réponse à cette question Qu'est-ce que la poésie ? 1839 __________________ Faire une perle d'une larme ; Du poète ici-bas voilà la passion, Voilà son bien, sa vie et son ambition. Impromptu, En réponse à cette question Qu'est-ce que la poésie ? 1839 __________________ [Non], l'amour qui se tait n'est que rêverie. Le silence est la mort, et l'amour est la vie. Idylle, dans la bouche de Rodolphe, s'adressant à Albert. - 1839 __________________ Une larme a son prix, c'est la sœur d'un sourire. Idylle, C'est encore Rodolphe qui parle... - 1839 __________________ [Mais], le seul vrai langage au monde est un baiser. Idylle, Encore et toujours notre Rodolphe... - 1839 __________________ Le droit est au plus fort en amour comme en guerre, Et la femme qu'on aime aura toujours raison. Idylle, Rodolphe, évidemment... - 1839 __________________ Le seul bien qui me reste au monde Est d'avoir quelquefois pleuré. Tristesse, 1840 __________________ Un souvenir heureux est peut-être sur terre Plus vrai que le bonheur. Souvenir, 1840 __________________ Vive le vieux roman, vive la page heureuse Que tourne sur la mousse une belle amoureuse ! Après une lecture, Novembre 1842 __________________ Tu trouveras dans la joie et la peine, Ma triste main pour soutenir la tienne, Mon triste cœur pour écouter le tien. A Madame M***, Sans date __________________ Le retour fait aimer l'adieu. A mon frère revenant d'Italie, 1844 __________________ Hélas ! je n'oserais vous aimer, même en rêve ! C'est de si bas vers vous que mon regard se lève ! C'est de si haut sur moi que s'inclinent vos yeux ! SONNET, A Madame ***, 1844 __________________ Du paradis j'ai fait le tour ; J'ai fait des vers, j'ai fait l'amour. Chanson, 1844 __________________ Qui part trop tôt revient trop tard. Chanson, 1844 __________________ Les mots sont faits pour ce qu'on trouve aimable, Les regards seuls pour ce qu'on voit charmant. A Madame Cne T., Fontainebleau, 1847 __________________ Se voir le plus possible et s'aimer seulement, Sans ruse et sans détours, sans honte ni mensonge, Sans qu'un désir nous trompe ou qu'un remords nous ronge... Sonnet, 1849 __________________ Jusqu'à présent, lecteur, suivant l'antique usage, Je te disais bonjour à la première page. Mon livre, cette fois, se ferme moins gaiement ; En vérité, ce siècle est un mauvais moment. Sonnet au Lecteur, 1850 __________________ Heureux le voyageur que sa ville chérie Voit rentrer dans le port, aux premiers feux du jour ! Retour, 1855, Le Havre [septembre] __________________ Comme le cœur bondit quand la terre natale, Au moment du retour, commence à s'approcher, Et du vaste Océan sort avec son clocher ! Et quel tourment divin dans ce court intervalle, Où l'on sent qu'elle arrive et qu'on va la toucher ! Retour, 1855, Le Havre [septembre] __________________ Dieu l'a voulu, nous cherchons le plaisir. Tout vrai regard est un désir ; [...]. Impromptu, sans date, in Poésies posthumes __________________ Dieu dort et le monde est son rêve. Dieu est plongé dans le sommeil..., fragment dicté par le poète à Madame Martellet, non daté. __________________ Tu sais qu'on t'aime et tu crois qu'on t'oublie. Napoléon, sans date, in Poésies posthumes __________________ CŒLIO Que tu es heureux d’être fou ! OCTAVE Que tu es fou de ne pas être heureux ! ____ CŒLIO Le souffle de ma vie est à Marianne ; elle peut d’un mot de ses lèvres l’anéantir ou l’embrasser. Vivre pour une autre me serait plus difficile que de mourir pour elle. [ …] ____ OCTAVE Cœlio est le meilleur de mes amis ; si je voulais vous faire envie, je vous dirais qu’il est beau comme le jour, jeune, noble, et je ne mentirais pas ; mais je ne veux que vous faire pitié, et je vous dirai qu’il est triste comme la mort, depuis le jour où il vous a vue. MARIANNE Est-ce ma faute s’il est triste ? OCTAVE Est-ce sa faute si vous êtes belle ? Il ne pense qu’à vous ; à toute heure il rôde autour de cette maison. N’avez-vous jamais entendu chanter sous vos fenêtres ? N’avez-vous jamais soulevé à minuit cette jalousie et ce rideau ? ____ MARIANNE Pourquoi n’aimerais-je pas Claudio ? C’est mon mari. OCTAVE Pourquoi n’aimeriez-vous pas Cœlio ? C’est votre amant. ____ OCTAVE Je ne vous aime pas, Marianne c’était Cœlio qui vous aimait ! Les Caprices de Marianne, 1833 __________________ Faire du jour la nuit et de la nuit le jour, c'est un moyen commode de ne pas voir les honnêtes gens. Lorenzaccio, 1834 __________________ L'enthousiasme est frère de la souffrance. Lorenzaccio, 1834 __________________________________________________________________________
aimez aimez tout le reste n est rien